Depuis 2015, la Friche la Belle de Mai et l’Institut français du Maroc développent le programme Résidences Méditerranée. Rejoint en 2017 par l’Institut français d’Algérie, en 2018 par l’Ambassade de France en Iran et en 2020 par l’Institut français d’Égypte, ce programme a pour objectif d’accueillir à Marseille des artistes émergents et transdisciplinaires d’Algérie, du Maroc, d’Égypte et d’Iran, et de favoriser leur mobilité dans l’espace méditerranéen. Cette résidence à la Friche la Belle de Mai leur garantit un cadre de recherche et de création sur mesure leur permettant de développer leurs projets en cours et de découvrir les scènes du territoire. Fræme s’engage à accompagner les artistes plasticiens de ce programme afin de créer de nouvelles synergies et de favoriser la visibilité de leurs pratiques artistiques.

De 2019 à 2021, le Fonds de Dotation Compagnie Fruitière s’est associé au programme avec un projet intégrant les territoires d’Afrique subsaharienne à cette dynamique. Les artistes camerounais émergents Justine Gaga et Abdias Ngateu ont ainsi été accueillis à la Friche pour des résidences accompagnées par Fræme.

Yasmine Hadni — Maroc

Résidence de avril à juillet 2025
Avec l’Institut français du Maroc

Yasmine Hadni est née en 1992 à Rabat, Maroc. Actuellement basée à Casablanca, elle s’est formée à l’art entre deux continents, obtenant d’abord un Diplôme National d’Art à la Villa Arson de Nice, avant de poursuivre ses études au sein de la School of the Art Institute of Chicago, où elle a décroché un Master in Fine Art. Bien que la peinture constitue le cœur de sa pratique, Yasmine Hadni intègre une pluralité de médias, notamment la vidéo, le dessin, le son et l’estampe, dans une démarche transdisciplinaire. En 2017, son exposition personnelle Back to the Roots à la Galerie Banque Populaire de Rabat met en lumière son intérêt pour les archives photographiques familiales comme point de départ narratif et esthétique. Son travail, présenté dans des espaces comme l’Artorium et lors de la foire d’art contemporain africain 1-54, interroge les dynamiques émotionnelles et sociales au sein des familles bourgeoises marocaines. En 2024, elle est deuxième lauréate du Prix Mustaqbal de la Fondation TGCC, une distinction majeure dans le paysage artistique marocain. Cette reconnaissance l’amène à rejoindre la galerie African Arty la même année, confirmant sa place parmi les voix émergentes les plus prometteuses.

→ www.yasminehadni.com

© Abderrahim Annag

Yasmine Mechbal — Maroc

Résidence de recherche curatoriale de mai à juillet 2025
Avec l’Institut français du Maroc

Yasmine Mechbal est une agent d’artiste & consultante en communication culturelle, à la suite de ses nombreuses expériences professionnelles, elle collabore aujourd’hui à Le Cube Independant Art Room et souhaite s’intégrer sur la scène artistique marseillaise.  Elle souhaite explorer le sujet de la Transmission Féminine : Entre Culte du Mariage dans les cultures Méditerranéennes et Émancipation par la Création  Contemporaine. En venant à Marseille, elle souhaite s’intéresser à l’impact de ce culte chez des familles ayant traversées l’autre bout de la rive.

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© Zahra Sebti

Anas Guermouj — Maroc

Résidence de août à novembre 2024
Avec l’Institut français du Maroc

Diplômé de l’Institut des Beaux-Arts de Tétouan, Anas Guermouj envisage son travail artistique comme un message adressé et lisible pour et par toustes. Prenant le contre-pied de l’académisme, il s’inspire du quotidien populaire marocain, et rend visible des expressions plastiques inhérentes à nos vies ordinaires. Comme par exemple dans son travail sur l’iconographie des routes et des véhicules dans lequel détournement et extrapolation de signes et de symboles familiers se déclinent sur différents médium et à travers différentes techniques…

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L’art et la conduite, collage et impression sur bâche, 2m x 1,20m, 2021

Youssra Raouchi — Maroc

Résidence de août à novembre 2024
Avec l’Institut français du Maroc

Dans sa peinture, Youssra Raouchi adopte une démarche très intuitive et refuse de se poser des limites. Son travail étant gestuel, elle favorise les grands formats et préfère se laisser porter par un enchaînement aléatoire des figures qu’elle compose, des plans qu’elle juxtapose et des multiples niveaux picturaux qu’elle crée. Ce qui lui permet de proposer des œuvres qui semblent infinies tel un rhizome, un concept deleuzo-guattarien selon lequel la structure se propage de manière chaotique et connectée, où chaque élément peut en influencer un autre sans hiérarchie.Chez Raouchi, les éléments se mélangent harmonieusement et continuellement sans suivre d’ordre prédéfini. Les traits de pastel irréguliers se heurtent aux couches de peintures superposées, l’expressionnisme s’entremêle à l’abstraction et la nature entre en dialogue avec l’urbain. (Extrait du texte d’Insaf Benali pour Diptyk)

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White Wall, Black Hole, 2023, 138.4 cm x 178 cm, acrylic et pastels à l’huile

Fatine Arafati — Maroc

Résidence du 13 mai au 14 août 2024
Avec l’Institut français du Maroc

Lors de ses 6 années d’étude aux Beaux-arts de Barcelone Fatine Arafati développe une pratique de la sculpture et une obsession pour les sculptures figuratives, leurs héritages et déclinaisons. À son retour au Maroc, à Casablanca, sa pratique artistique a évolué vers une pratique plus collaborative et significativement moins conceptuel. Récemment, elle s’intéresse plus particulièrement à l’archéologie, aux objets d’affection et aux représentations du divertissement.

Pendant sa résidence, Fatine Arafati développe le projet “Salive, Soif et Terre” qui prend son origine dans l’observation suivante : lorsqu’on plonge de l’argile sèche dans de l’eau, elle produit une sorte de mélodie effervescente. Ce son léger, à peine perceptible, témoigne du désir immédiat de la terre d’absorber l’eau, c’est le son de la soif. Ce constat l’amène à réfléchir aux interactions entre les matériaux en lien avec les notions de soif et de frustration en tant que sujets centraux de l’exploration artistique. Via des expérimentations sculpturales autour de la salive ravalée en situation de peur ou de stress, donnant la sensation de soif, elle cherche à questionner les non-dits.

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Espumosa, savon en glycérine et huiles essentielles d’orchidées, 2023

Loutfi Souidi — Maroc

Résidence du 13 mai au 14 août 2024
Avec l’Institut français du Maroc

Diplômé de l’Institut National des Beaux-Arts de Tétouan en 2018, il s’installe à Marrakech en 2020. À travers différents médiums — dessin, peinture, collage, sculpture — son travail interroge les relations qu’entretient l’humain avec la Nature ou la société. Mixant et juxtaposant plusieurs matériaux, ses pièces donnent vie à un monde rétro-futuriste, souvent toxique ou apocalyptique.

Loutfi Soudi profite de cette résidence pour poursuivre un projet de film entamé en 2021, et pour s’engager dans des expérimentations plastiques découlant d’observations du paysage urbain marseillais pour concevoir de nouvelles installations. 

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LASTO ADRI / I don‘t know, Installation murale, Bois et livres, 126 x 220 x 20 cm, 2018

Othmane El Farsi — Maroc

Résidence de recherche curatoriale
du 13 mai au 15 juillet 2024
Avec l’Institut français du Maroc

Après avoir travaillé pour le Musée Yves Saint Laurent, la Fondation Montresso, 1-54 Contemporary African Art Fair à Marrakech, Othmane El Farsi est aujourd’hui chargée de l’espace d’art de la Fondation TGCC à Casablanca. La Friche l’accueille pour une résidence de recherche curatoriale autour des liens entre la création visuelle et la création sonore parmi les artistes du bassin méditerranéen.

Othmane El Farsi présentera les prémices de From the two shores, I only have eyes for you : correspondances et liens sonores.
Le projet de résidence s’articule autour de la nostalgie dans le bassin méditerranéen, à travers la photographie, l’installation et le jeu d’écriture. 

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© Badr El Hammami

Othman Ouallal – Maroc

Résidence de août à novembre 2023
Avec l’Institut français du Maroc

Le projet intitulé « Invasion / Évasion » explore l’urbanisation de Tazarine, sa ville natale, une oasis du Sud Est marocain. Il s’intéresse à l’exploration de l’environnement, des mutations culturelles et leur impact sur la vie quotidienne des peuples du bassin méditerranéen, et celle des habitants de la rive sud en particulier. Depuis son travail intitulé Traces et racines d’un palmier solitaire (2021), il n’a cessé d’interpeler les thématiques de la mémoire et l’imaginaire collectif, la société et la culture oasienne, et cela en faisant appel aux différents mediums : dessin, installation, vidéo, etc.

Dans son travail il use des stratégies de l’art, des paradigmes et concepts esthétiques. Il propose une nouvelle narratologie, imagée et imaginaire, qui ouvre les signes et les symboles de la mémoire collective sur la difficile tâche du « tissage ensemble».

Courtesy l’artiste

Yasmina Ouahid – Maroc

Résidence de avril à juillet 2023
Avec l’Institut français du Maroc

Née en 1993 à Tétouan, Yasmina Ouahid est une artiste plasticienne dont le travail repose essentiellement sur l’usage et l’exploration des matériaux et des savoir-faire textiles, dont la broderie. Sa pratique artistique s’articule depuis quelques années autour de la récupération et l’appropriation d’éléments historiques ou culturels à travers un processus de détournement, et d’étrangéisation des objets, questionnant ainsi nos rapports à l’Histoire, à autrui et au monde actuel.

Pour son projet à La Friche, l’artiste propose un travail de création autour des motifs « Les cercles d’or » créés par les artisans du caftan du XVe siècle. Le travail de Yasmina s’articule souvent autour de l’usage du kitane, un cordon textile et artisanal doré constitué de plusieurs fils rassemblé et enroulés, élément essentiel dans la confection et l’ornementation du costume du caftan. Ces motifs de broderies, « les cercles d’or », se retrouvent notamment dans le caftan andalou aussi connu sous le nom du « costume barbaresque » ou « Kesoua lakbira » ; un habit traditionnel ancestral qui a migré du Sud de l’Europe vers le Nord de l’Afrique.

Vue de la restitution de résidence de Yasmina Ouahid, 2023

Hallima Imane Zoubai – Maroc

Résidence de avril à juillet 2023
Avec l’Institut français du Maroc

Hallima Imane Zoubai est une artiste visuelle basée à Fès. Sa pratique artistique est basée sur l’observation, la recherche et l’expérimentation à l’intersection des matériaux naturels et poétiques. L’artiste s’intéresse à la visualisation de l’oralité en explorant ses rythmes et ses différentes manifestations dans la matérialité des paysages musicaux. Dans sa recherche artistique, elle touche également au domaine de la géo-musicologie, qui porte sur les manières dont le paysage est préservé et reflété dans les connaissances culturelles. Avec l’intention de maintenir vivante la transmission orale des connaissances et des imaginaires du lieu, l’artiste travaille avec différents médiums : enregistrement sonore, performance, installation, sérigraphie et dessin.

Durant cette résidence, Imane a vécu une expérience sensible de Marseille et ses diverses cultures musicales à travers des rencontres offertes par les lieux de vie festive. Sa démarche relève d’une esthétique relationnelle dont les différents hasards lui ont permis la découverte de fragments d’archives. Grâce aux conversations dans les bars de la ville comme dans des salons, disques et livres lui ont été confiés pour alimenter sa quête artistique.

Is our bread ready yet, act II, Friedrichsplatz, Kassel, Germany, 2022, Documenta fifteen, Photo: Nicolas Wefer[/caption]

Ahmad Karmouni — Maroc

Résidence de août à novembre 2022
Avec l’Institut français du Maroc

Diplômé de l’Institut National des Beaux-Arts de Tétouan, Ahmad Karmouni vit et travaille entre la France & le Maroc.

Ahmad s’intéresse aux matériaux à l’état brut, plus spécifiquement le sel, un matériau chargée d’histoire, de significations et de croyances envers lesquels il a développé un intérêt et une sensibilité particulière. Son champs d’expérimentation inclut différents médias tel que le dessin et les installations mais aussi des techniques d’impression (la gravure, la sérigraphie, le monotype …)

Au travers de ses œuvres, l’artiste interroge la place et les connotations du sel à travers l’histoire des civilisations, ainsi que sa nature chimique et minérale. Il applique la même démarche aux matériaux qu’il découvre au fil de ses recherches, tels que le cuivre, la chaux, etc.

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Diyae Bourhim — Maroc

Résidence de août à novembre 2022
Avec l’Institut français du Maroc

Née à Rabat en 1991, Diyae Bourhim développe House for sale, un projet initié en 2021 lors d’un résidence à Tanger, sur les habitants de sa médina. Il interroge le territoire de la sensibilité à travers une contemplation introspective. Cette réflexion centrée sur l’intime re-raconte les histoires d’une vie qui pourrait être évoquée par une maison, un foyer. A travers des médiums tel que la sculpture, la broderie, la sérigraphie et la  photographie Diyae Bourhim explore le croisement entre l’intimité et l’espace public, qui s’exprime à travers l’habitat, et les différentes possibilités visuelles qu’il peut offrir. “À la recherche de formes architecturales d’intimité, je construirai des maisons basées sur les histoires et les souvenirs de leurs habitants”.

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Mehdi Ouhamane — Maroc

Résidence de avril à juillet 2022
Avec l’Institut français du Maroc

Né à Casablanca, Mehdi Ouahmane vit et travaille à Mohammedia. Il est diplômé de l’Institut national des beaux-arts de Tétouan au Maroc (2019). L’artiste développe une réflexion politique et écologique sur la notion de consommation des croyances, à travers différents supports allant du dessin à l’installation. Son travail a été exposé à différentes occasions, notamment : Mahal Art Space, Tanger, Maroc (2022), Alyssart gallery, Rabat, Maroc (2020), au 18, Marrakech, Maroc (2019) ou encore à la galerie GVCC, Casablanca, Maroc (2018). Il a reçu le Prince Claus Seed Award (Amsterdam, 2021) et le Young African Artists Prize (Toronto, 2018).

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L’Homme Jaune — Algérie

Résidence de novembre 2021 à janvier 2022
Avec l’Institut français d’Algérie

Né en 1989 en Algérie, l’artiste se qualifie de « jaune » comme le Christ de Gauguin, ou le faux sourire de Dahka Safra, et fait des cafés populaires son lieu de travail favori. Les idées subversives présentes dans son travail l’ont d’abord conduit à exposer illégalement ses œuvres sur les murs de la ville, ce qu’il fait toujours. Aujourd’hui reconsidéré, son travail pictural voyage à travers de nombreuses expositions à Alger, Tunis, Casablanca, Madrid ou Londres, ainsi que dans diverses foires d’art contemporain. Par le biais de son alter-ego, l’artiste algérien élabore « Désoriental-Is- Me », un concept de dépaysement ou de « désorientalisation » visant à détourner certains folklores et codes picturaux des chefs-d’œuvre orientalistes, se confrontant ainsi à la construction vernaculaire de l’identité à l’heure de la mondialisation..

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Journal Jaune

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Nabila Halim — Maroc

Résidence de septembre à décembre 2021
Avec l’Institut français du Maroc

Nabila Halim naît en 1989 au Maroc, elle vit et travaille en France (Nancy-Marseille). Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure d’Art et de Design de Nancy, elle obtient en 2018 un DNSEP en Art.

Au prisme de l’autobiographie, Nabila Halim aborde son cancer à travers diverses thématiques : le corps, sa mécanique, son altération, sa place dans le(s) territoire(s) physiques ou mentaux…

Ses réalisations prennent forme via différents médiums (photographie, vidéo, installation) et interrogent ainsi la place de son corps de femme, habité par la maladie, dans la vie publique et privée. Oscillant entre intimité frontale et métaphores distantes, ses travaux sont inhérents à une recherche d’introspection.

Après 6 années à développer son travail autour de la maladie, celui-ci s’oriente actuellement vers les notions de migrations, de mouvements et d’héritages. Les travaux de Nabila Halim s’efforcent à cultiver les mémoires personnelles par leur matérialisation, par la transmission, dans l’entre-deux mouvant, culturel et territorial. En s’intéressant à son expérience de la migration, au sentiment de “l’étrangère”, elle projette parfois une réalité fantasmée, plus supportable, afin de donner à son récit uneforme collective, universelle.

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Effondrement

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Badr El Hammami— Maroc

Résidence de septembre à décembre 2021
Avec l’Institut français du Maroc

Né en 1979 au Maroc, Badr El Hammami vit et travaille à Marseille. Dans sa production artistique, il est souvent question d’altérité, de négociation, de co-construction et d’échange. Dans plusieurs projets, sa pratique se développe in situ, dans la relation qu’elle peut avoir avec les personnes qui l’entourent. Les notions de déplacement, de migration, de frontières et de politique croisent des problématiques plus personnelles liées à la mémoire et à la famille. Par des gestes simples ou des réalisations plus complexes dans la durée, Badr El Hammami élabore un travail dans lequel la circulation de la parole apparaît comme une nécessité vitale.

Ce qui s’oublie et ce qui reste, Musée Nationale de l’Histoire de L’immigration, cur : Meriem Berrada et Isabelle Renard, Paris (2021); Moroccan Trilogy, Art and Culture in Morocco de 1955 à 2020, cur : Abdellah Karroum, Reina SofiaMuseum, Madrid, Espagne (2021); Elévations/Mouvements, cur : Carole Fékété, Casa Conti Ange Leccia, Oletta, Corse (2020) ; MANIFESTA 13, Rencontres: Retracer les Fractures Au travers de l’Ecoute, du Mouvement, de la Restitution et de la Réparation, Marseille, France (2020) ; Rencontres photographiques de Bamako, 12ème édition, cur : Bonaventure Soh Bejen Ndikung, Bamako, Mali (2019); Dakar Biennale, dir artistique : Simon Njami, Dakar, Senegal (2016); Benin Biennale, Inventer le monde, l’artiste citoyen, cur : Abdellah Karroum, Cotonou, Bénin (2012)

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Abdias Ngateu — Cameroun

Résidence de juin à septembre 2021
Avec les Fonds de Dotation Compagnie Fruitière

Abdias Ngateu est un artiste visuel camerounais né en 1990, il vit et travaille entre Doula et Youndé. Artiste autodidacte, il a été récompensé par plusieurs prix dont le Prix Pascal Martine Tayou et le Ghoete Institute of Cameroon. Les peintures d’Abdias Ngateu sont des allégories du chaos urbain, dans lesquelles il “animalise” les usager·ères de l’espace public. Il explique : « Si je représente des hommes comme ça, c’est à cause de leur mode de vie, de leur comportement inhumain envers les autres. Je peins une société disproportionnée où l’anormal devient la norme. »

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Justine Gaga— Cameroun

Résidence de octobre à décembre 2019
Avec l’Institut français du Maroc

Justine Gaga est née en 1974 à Douala où elle vit actuellement. Dès son enfance, elle admire les photos et les publicités qu’elle observe en ville. C’est ainsi qu’elle apprend la sérigraphie en 1996. Dans les ateliers de Joe Kessy, Sabastiene et Viking, Justine commence à peindre, travaillant le sable, la terre, le papier. Justine Gaga rencontre Goddy Leye qui lui propose une résidence à Art Bakery à Bonendale, Douala. Depuis la Biennale OFF de Dakar en 2006 avec le projet Exitour, elle a participé à de nombreuses expositions : elle a été lauréate de Culture France (Visa pour la création) à Gaborone, Botswana en 2008, et de la bourse Aschberg de l’UNESCO en Colombie en 2010.

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Ryma Rezaiguia — Algérie

Résidence de août à novembre 2019

Durant cette résidence, Ryma Rezaiguia a orienté ses recherches sur les bâtiments réalisés par l’architecte Fernand Pouillon. Elle a commencé un diptyque intitulé « Urban Face » lors de sa résidence aux Ateliers Sauvages en juillet 2019, dans cette œuvre elle représente les détails des bâtiments de Diar el mahçoul et la composition des maisons du projet entre le plein et le vide, l’emplacement des constructions et la philosophie de Fernand Pouillon qui ont divisé les projets en deux ensembles. L’un, baptisé « confort normal », s’adressait aux européens et la partie sud, plus en retrait, était appelée « confort simple » et s’adressait à la population arabe. Même les motifs de décoration sont très différents entre les deux zones des projets. Elle s’intéresse également à l’histoire de la pierre taillée transportée de France en Algérie, que l’on retrouve à Marseille sur le Port, dont les bâtiments ont été construits par Fernand Pouillon avec des pierres provenant de la même carrière de Fontvieille.

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Said Rais — Maroc

Résidence de août à novembre 2022
Avec l’Institut français du Maroc

Said Rais est diplômé de l’Institut national des beaux-arts de Tétouan. Ses œuvres conceptuelles mixtes comprennent la vidéo, la conception sonore, mais aussi l’installation interactive, la performance, la photographie et le dessin. Son travail explore les relations entre l’art et la technologie et pose des questions d’ordre social et écologique. Il s’intéresse particulièrement à « l’entre-deux qui articule le flux des événements de la vie quotidienne dans un monde en équilibre constant ».

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Khadija El Abyad — Maroc

Résidence de aout à novembre 201

Khadija El Abyad est une artiste visuelle multidisciplinaire née en 1991. Elle est diplômée de l’Institut national des beaux-arts de Tétouan en 2017. Dans son travail, elle s’intéresse aux questions de l’identité, de la condition humaine et de la douleur. Elle part d’images du corps, réinventées sur les différents supports qu’elle utilise : vidéo, photographie, installation ou dessin. Lors de sa résidence à la Friche, elle a travaillé sur la notion de hijab, vêtement religieux sacré, devenu un label socio-politique de la tradition. La relation entre la symbolique du foulard et son aspect matériel a été au cœur de sa réflexion et s’est exprimée à travers une installation aux supports variés tels que les cheveux naturels, les collants fins de couleur chair, la laine et le silicone.

→Archives

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Atefeh Khas — Iran

Résidence d’août à septembre 201

La nature est le lieu de son inspiration. Performance, installation de fibres, projets spécifiques in situ projets spécifiques in situ, film et photographie, chaque projet est abordé sous le prisme de sa relation avec l’espace naturel.

→Site internet

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Sara Ouhaddou — Maroc

Résidence de avril à juillet 2019

Sara Ouhaddou est une artiste visuelle née en 1986, qui vit et travaille entre Paris et Marrakech. Elle est diplômée de l’École nationale supérieure des arts appliqués et des arts et des Métiers Olivier de Serres à Paris, et explore aujourd’hui dans son travail la relation entre la tradition artisanale dans les pays arabes et le monde de l’art contemporain, ainsi que le rôle de l’artisanat et des professions traditionnelles dans l’expression et la signification d’une culture.

A la Friche, Sara Ouhaddou poursuit ses travaux de recherche sur les cultures anciennes et l’empreinte qu’elles ont laissée dans le monde contemporain. A travers des rencontres avec des artisans, héritiers de la mémoire, elle souhaite documenter les traces physiques laissées à Marseille par ces populations, les relier et les croiser avec ses recherches antérieures. Ces observations sur différents continents ont conduit
Sara Ouhaddou à dépasser l’interprétation individuelle d’une culture et de ses métiers, en donnant une dimension universelle à ces processus.

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Sido Lansari — Maroc

Résidence de aout à novembre 2018

Sido Lansari est un artiste visuel qui vient juste d’écrire son nouveau projet Je m’appelle Mohamed. C’est aussi l’auteur de Pape suce et Maman coud (2013), une série de toiles brodées de phrases salaces, un projet crée dans le cadre des “Manifs pour tous” en France (manifestations contre les mariages homo-sexuels).

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Courtesy the artist

Mohammed Laouli — Maroc

Résidence de aout à novembre 2018

Mohammed Laouli est venu poursuivre son travail Ex voto à travers lequel il met en tension la violence de l’histoire coloniale avec la douceur de la reconnaissance. Installations, vidéos et photos viendront compléter ses tableaux de marbre gravé comme autant d’offrandes votives.

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Nafie Ben Krich — Maroc

Résidence de aout à novembre 2018

Nafie Ben Krich développe son travail Art & domestication. Issu d’un milieu modeste, c’est en observant les poulets que son père élève et vend qu’il développe sa pratique esthétique et traduit visuellement les problématiques sociales qui sont les siennes : « Comment l’environnement peut-il domestiquer l’individu ? Quelle est la finalité de l’être dans la domestication de l’autre ? »

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L´espace Expression CDG, Rabat 2015

Yassine Balbzioui — Maroc

Résidence de aout à novembre 2018

Yassine Balbzioui effectue cette résidence dans le cadre d’un projet intitulé Poisson pêche va au ciel, une exploration du monde aquatique au prisme de cette maxime dans l’esprit de Fluxus. Dans la continuité de sa démarche artistique, et de son travail sur le déguisement et la dissimulation, l’artiste crée une nouvelle série d’œuvres, marquées par l’humour et l’ironie. Peintures, photos et vidéos, décors, masques et affiches sont autant de langages utilisés par Yassine Balbzioui pour ses œuvres, souvent perçues comme de véritables mises en scène.

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ElMeya — Algérie

Résidence de aout à novembre 2018

ElMeya, de son vrai nom Maya Benchikh El Fegoun, est une artiste peintre algérienne. Dans son œuvre picturale, elle aborde le thème de la société contemporaine nord-africaine et méditerranéenne. Rituels, mythes, sacré, sexualité, corps, violence, mort s’y retrouvent ; l’artiste se réfère à l’anthropologie, à l’histoire, à la sociologie et à l’histoire de l’art, ce qui donne une double appartenance à sa peinture. Entre réalité, approche quasi documentaire et onirisme, sa peinture peut être vue comme un objet-monde étrange, familier et intime. Le corps est également présent dans son travail. Elle peint ses personnages à l’échelle humaine. Elle dit : « J’aime que nous soyons égaux à mes personnages ». Des corps roses, blancs, bruns, lourds, plastiques, avec beaucoup de texture, ce qui leur donne vie, « j’aime qu’on puisse les sentir, les vivre et les penser ». Elle invite ainsi le spectateur à voir et à plonger dans l’univers de la toile et à se laisser saisir. Dans le travail d’ElMeya, il y a l’urgence d’être dans l’individualité et la pluralité, pour aborder une société vivante et changeante.

→  Portfolio

 

 

Courtesy the artist

L´espace Expression CDG, Rabat 2015

Sofiane Zouggar — Algérie

Résidence de aout à novembre 2018

Sofiane Zouggar est né en Algérie en 1982. Diplômé des Beaux-Arts d’Alger en 2010, il décide de travailler sur les questions sociopolitiques en Algérie en créant des interactions entre le public et ses œuvres. Depuis 2013, il travaille sur la décennie noire en Algérie (La violence dans les années 90) à travers une recherche personnelle sur les archives collectives et individuelles et des entretiens lui permettant de constituer ses propres données.Les images et documents d’archives deviennent un médium très important dans sa démarche artistique, dans laquelle il met en évidence le regard toujours changeant sur l’archive en fonction des transformations économiques et politiques de la société.Il utilise différents médiums tels que le dessin, la photographie, la vidéo et les installations.

→  Site internet

 

Artefact,”detail”installation from “Memory of violence” project. 2018.

Screens, wooden boxes,soil and tripods. Dimension variable.

Commissioned by Sharjah Art Foundation. Collaboration with A.R.I.A.

Mentor : Clelia Coussonnet

Gallery 2. Al Muriejah square Sharjah.UAE

Melika Shafahi — Iran

Résidence de septembre à octobre 2018

La carrière artistique de Melika Shafahi a débuté en 2006 lorsqu’elle a commencé à exposer son travail dans les galeries de Téhéran. À travers son travail photographique, elle souhaite montrer une partie souterraine de la vie quotidienne iranienne, la vie privée de sa génération née après la révolution de 1979, loin du fondamentalisme religieux. Son travail artistique se concentre sur la contradiction entre la vie privée et la vie publique des Iraniens. Elle révèle des éléments de la culture occidentale injectés dans la vie de cette jeunesse.

→  Archives

 

Courtesy the artist

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