Fonds de soutien

En cette année 2020 marquée par la pandémie internationale du Covid, les temps incertains que nous traversons fragilisent l’écosystème de l’art, affectant plus particulièrement les artistes.
Dans ce contexte, la Friche la Belle de Mai, Fræme et Triangle France–Astérides ont décidé de mettre gracieusement des ateliers à disposition d’artistes.


 

Été 2021

Ryder Morey-Weale

Né en 1994 à Eindhoven, Pays-Bas, Ryder Morey-Weale vit et travaille à Marseille. Il étudie à l’Institut Supérieur Des Arts de Toulouse, où il obtient son DNSEP en 2019. Il prend part au programme de recherche Création et Mondialisation de l’École offshore à Shanghai, Chine, où il participe à plusieurs projets d’expositions. En 2020, il réalise une résidence à la Maison Salvan, Labège et présente son travail en mars 2021 à Bungalow, Berlin, à l’occasion d’une exposition personnelle. À travers des installations sculpturales et sonores, Ryder Morey-Weale développe des éco-fictions basées sur des mutations observées au sein d’écosystèmes urbains. En rassemblant des plantes invasives, des enregistrements de chants d’oiseaux où des matériaux de construction issus de friches, son travail compose des environnements prospectifs dans lesquels des cohabitations et des alliances inattendues proposent de nouvelles manières d’appréhender et d’investir le monde.

 rydermoreyweale.com

Sandar Tun Tun

Sandar Tun Tun travaille avec des médias visuels et sonores. Négociant une expérience esthétique et sociale qui privilégie souvent le regard, sa pratique est une exploration de l’écoute qu’iel déploie dans des projets de recherche collaboratifs et par le biais des entités musicales Nay Thit (DJ, producteurx) et SD S (noise, musique expérimentale). Ses installations, performances, compositions et écritures collectives examinent les relations de pouvoir, l’espace d’apparence et les conditions contemporaines de coexistence. Iel est également une moitié de BARE-TT, un duo formé en 2016 qui étudie les possibilités de narration sonore à la croisée de la science-fiction et des relations symbiotiques du vivant.

Timothée Monier

Le travail de Timothée Monier s’articule entre peinture, dessin, collage et sculpture. L’artiste draine, cherche,et assemble, des objets en métal, plastique, béton, tout ce qu’il peut trouver à portée de main, dans la rue, sur un chantier pour faire entrer en dialogue toutes ces formes « non nobles », et en extraire l’essence la plus poétique. A travers ses œuvres, chaque histoire est unique. Il combine toutes les dimensions envisageables créées par ces outils. Une fois ce principe de construction établi et savamment maîtrisé, il navigue avec l’équilibre de ces structures et n’hésite pas à expérimenter de joyeuses rencontres entre dessins et volumes. D’une certaine manière, il synthétise un ensemble d’éléments qui nous est familier pour les mettre en lumière sous un nouvel angle et par la même occasion, ouvrir des perspectives de lectures originales, singulières et sincères.

Hiver 2020/21

Prune Phi

À la suite d’études en Arts Plastiques et d’un Master en Création Artistique, Théorie et Médiation, Prune Phi réalise une résidence d’un an au Birmingham Institute of Art and Design au Royaume-Uni puis intègre l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles dont elle est diplômée en 2018.
Elle expose en France et en Europe, notamment pendant les Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles (2018), au Festival Circulation(s) à Paris (2019). Son projet « Appel manqué » est publié aux éditions Filigranes (2018) suite à la Résidence 1+2. En 2020, Prune Phi poursuit la résidence « Création en cours » avec les Ateliers Médicis ainsi que le programme de la Villa Saïgon à Ho Chi Minh Ville au Vietnam avec L’Institut Français. Elle développe actuellement « Aujourd’hui n’est pas encore arrivé », un projet pluridisciplinaire portant sur les traditions sud asiatiques réinterprétées dans le contemporain, de nouveaux rituels incluant de nouvelles technologies autour de réflexions post-coloniales.

→ prunephi.com

Samir Laghouati-Rashwan

Samir Laghouati-Rashwan, né en 1992 à Arles, est un artiste basé à Marseille. Il obtient un DNSEP option Art en 2020 à l’ESADMM. Son travail s’occupe à déplacer des éléments légers de certaines cultures dominantes ou subcultures pour questionner les logiques même de celles-ci.
Sa pratique explore l’installation, la vidéo, l’édition et le son. L’entretien y occupe une place importante et les voix y apparaissent comme un Pantone venant éclaircir des pistes de recherches.

→ Samir Laghouati-Rashwan

Aurélien Potier

À travers sa pratique, Aurélien Potier explore vulnérabilité et intimité. Le texte est la base de son travail, qu’il diffuse et publie par le biais de performances, installations, vidéos, imprimés. Les textes – poésie, fiction, anecdotes – sont des fragments qui sont constamment recoupés, ré-assemblés, répétés, obsessionnellement.
Il crée en 2018 le zine « i apologize », publication auto-publiée et sérielle. Depuis 2019, il forme le duo AH! avec Hugo Mir-Valette avec qui il produit des performances sonores.

→ aurelienpotier.fr

Été 2020

 

Manoela Medeiros

Le travail de Manoela Medeiros se développe à travers différents média — sculpture, peinture, performance et installations — qui articulent les relations entre langage, nature et ruine. Ses recherches se concentrent sur les techniques de l’architecture envisagées comme des déplacements, la matérialisation des cycles et des écosystèmes, la construction d’une réalité complexe au sein de laquelle la distinction entre nature et culture disparaît au profit d’un dualisme vitaliste. Les recherches de Manoela Medeiros vont de l’archéologie contemporaine à l’écologie solidaire dans un espace qui n’existe que par l’interaction des matériaux entre eux.

→ manoelamedeiros.com

Flore Saunois

Au travers d’installations, pièces sonores, performances, sculptures ou éditions, Flore Saunois explore la matérialité du langage. Elle s’intéresse au point de bascule entre apparition et disparition des choses. Tenter de suspendre la fugacité d’un objet, d’un événement ou d’un phénomène, tracer les contours de possibles, sont autant de moyens d’interroger, en creux, leur condition même d’existence.  S’inscrivant dans une relecture des principes de l’art conceptuel, ses travaux explorent avec malice la brèche entre trivial et extraordinaire, le dérisoire comme source d’une poésie latente. Ses textes ont été publiés par le CipM, le Bureau des Positions, Novo, et les éditions Extensibles.

→ floresaunois.com

Linda Sanchez

Linda Sanchez réalise des prises, des enregistrements, des captures, entre sculpture et installation, dessin et vidéo. De l’horizontalité d’un plan d’eau à la trajectoire d’une chute, de la liquidité du sable à l’élasticité d’un liant, elle observe des phénomènes existants, les déplace, ajuste leur échelle, leur corrélation, leur durée. Des notions de hasard et d’ordre, d’écriture du temps, les récits se tiennent entre ce que c’est et ce que cela représente. Les œuvres fixent le mouvement dans la matière, l’écrivent, le mesurent ou le transcrivent. Procédés, opérations, mécaniques et systèmes, sont autant de modes de fabrication qui trouvent leur équivalence dans le langage de l’artiste. Un rapport à l’énonciation qui sous-tend, comme un script, un rapport non autoritaire au matériau en mouvement.

→ dda-ra.org

Corentin Laplanche Tsutsui

Corentin Laplanche Tsutsui s’intéresse aux formes de l’idéologie (institutions, architecture, urbanisme) dans le développement des métropoles – comment, par leurs matériaux et leurs structures, elles façonnent leurs habitants et leurs usages. Son travail donne à voir des fragments de la métropolisation planétaire. Il développe actuellement un projet autour de la mise en lumière citadine — passée, présente et future — mêlant textes, photographies et installations lumineuses. Il réalise aussi des films, dont il extrait des objets dérivés. En 2019 il obtient la Mention spéciale du jury du Prix Émergences (Scam, Centquatre-Paris, Edis), pour son film Râ226 et son projet en écriture Ville Composite.

→ corentinlaplanchetsutsui.com

Caetano

Artiste brésilien, maintenant basé à Marseille, Caetano a étudié à la Fondation Viscondi Cairu, Salvador, Brazil et est diplômé de la Gerrit Rietveld Academie d’Amsterdam et du Piet Zwart Institute de Rotterdam. Son travail est à l’intersection du design, de la performance, du son et des nouvelles technologies. ll présentera une nouvelle performance au Mucem en novembre 2020 dans le cadre du programme Waq du Waq.

 eee.ehcaetano.com

 

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