RÉTROFOCUS EXPOSITIONS

Rétrofocus présente quelques références piochées ça et là dans l’histoire de nos projets en 20 ans d’activité, quelques souvenirs en images sans chronologie ni exhaustivité. Sur cette page à venir au fil de nos actualités, une sélection  parmi notre programmation d’expositions…

LE PSYCHÉDÉLISME EST-IL MORT OU VIVANT — 2014

Arnaud Maguet

La Friche la Belle de Mai, Marseille

Cultes, fétiches, reliques et attitudes issus du rock’n’roll, de la musique alternative, du cinéma expérimental ou populaire, du graphisme DIY ou de la littérature underground, les objets qui composent l’œuvre d’Arnaud Maguet se combinent pour créer un univers interlope à la théâtralité actuelle.

→ Fanzine de l’exposition

VIEWER AND PARTICIPANT — 2005

Michel Auder

Michel Auder, dès ses premiers films en 1968 jusqu’au plus récentes vidéos, a toujours brouillé les pistes de possibles classifications. Son travail vidéo explore une grande variété de genres allant de la fiction narrative au collage télévisuel en passant par ses portraits vidéo et récits de voyage. Il abolit les distinctions entre documentaire et performance, entre improvisation et jeu d’acteur, entre distance et intimité.
Michel Auder a mis au point une triangulaire où il est celui qui regarde, participe et documente en simultané. Sa caméra est un vecteur social opérant, et la vie, la sienne et celle de autres, devient une performance sans fin : “…it’s more of a performance than reality. When i turn the camera on… it becomes performance” .

La Friche la Belle de Mai, Marseille

THE BUTCHER — 2013

Atelier van Lieshout

La Friche la Belle de Mai, Marseille

Avec cette exposition monographique d’envergure à l’occasion de Marseille, Capitale Européenne de la Culture en 2013, Atelier Van Lieshout répond à notre invitation en déployant les moyens du gros œuvre de son unité de production. Après l’écriture de chapitres entiers d’une œuvre prolifique et protéiforme – nommés «Autocrat», «AVL Ville», «The Technocrat», «Slave City» ou encore «Cradle to Cradle» – AVL dévoile ici et en avant-première ses derniers projets et environnements issus d’une trilogie articulée comme une «Gesamtkunstwerk» (une œuvre d’art total) dont le premier volet est «The Butcher». L’exposition se compose de deux parties distinctes : «Slave City» au 4ème étage de la tour et «The New Tribal Labyrinth» dans l’espace du Panorama.

 

 

 

 

«The Butcher» est aussi une mise en pratique de rituels à travers l’organisation d’un dîner spectaculaire le 15 septembre : à l’aide de deux unités, batteries de cuisines militaires, autonomes en terme d’énergie et d’alimentation en eau, et secondé de maitres en la matière, AVL proposera un repas autour et à partir d’une vache à la fois animal du grand sacrifice autant que matière première.

TRANKAT — 2014 et 2015

Saïd Afifi, Kader Attia, Fouad Bouchoucha, Christophe Berdaguer & Marie Péjus, Jordi Colomer, Simohammed Fettaka, Mohssin Harraki, ismaël, Mourad Krinah, Olivier Millagou, Moussa Sarr, Youssef El Yedidi.

 

La Friche la Belle de Mai, Marseille & Espace d’art Le Moulin, la Valette-du-Var

Le projet Trankat a donné lieu à des résidences d’artistes en 2013 et 2014,  à Tétouan, ville du nord du Maroc dont la médina est classée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Cette résidence, qui porte le nom de la rue principale de la médina, s’inscrivant dans un site exceptionnel, synthèse de cultures et d’architectures marocaines et andalouses, et répond au désir de croiser des pratiques et des savoir-faire traditionnels et contemporains. Ainsi, durant 2 ans, des artistes internationaux et marocains ont investit la résidence et travailler avec les artisans locaux et les étudiants des trois écoles d’art de la ville. Une exposition itinérante des pièces réalisées a été présentée au Riad Denise Masson à Marrakech, au Musée de la Fondation Abderrahmane Slaoui à Casablanca, à la Galerie de l’Institut français à Rabat, à la Galerie de l’Institut français à Meknès, à la Galerie Chaibia Talal à El Jadida, à la Galerie d’Art d’Oujda, au Centre d’art moderne de Tétouan, à l’Espace d’art Le Moulin de La Valette-du-Var et enfin à la Friche la Belle de Mai à Marseille.

VARIUM ET MUTABILE SEMPER — 2006

Thierry Agnone
Damien Berthier
Frédéric Clavère
Claire Dantzer
Nicolas Pincemin
Sylvie Réno
Karine Rougier
Erik Samakh
Lionel Scoccimaro

La Friche la Belle de Mai, Marseille

Séduisantes, drôles, cyniques ou même inquiétantes, les œuvres de cette exposition ont toutes en commun de se jouer des apparences.
À première vue, rien de choquant – de la belle ouvrage même – mais insidieusement, le malaise s’installe. À y regarder de plus près, comme dans le jeu des sept erreurs, certains aspects des œuvres, négligés en première lecture, se révèlent alors et viennent en perturber le sens. Par une série de glissements subtils, c’est la vigilence du spectateur qui est ici convoquée, comme pour lui rappeler qu’une exposition peut en cacher une autre.

 

SLEEPING BEAUTY GOES WILD — 2009

Norma Jeane

Ainsi, va l’Œuvre de Norma Jeane, une nouvelle fois présentée par le truchement de véritables expériences. Que ce soient des installations, des évènements, des actions, ses travaux, sont autant d’«Act of life», qui ne peuvent apparaître par la représentation. Avec Sleeping Beauty Goes Wild, l’artiste poursuit sa traversée des lois naturelles dans un face à face avec les mécanismes artificiels les plus contemporains. Il convoque les grands thèmes de la condition humaine comme autant de possibles questionnements sur ce que nomme William Burroughs «The big lie».

La Friche la Belle de Mai, Marseille

 

 

Potlatch 4.2 / Sleeping Beauties Will Never Wake Up, l’artiste délègue l’acte de destruction aux nouvelles figures éphémères de Norma Jeane, le temps d’un vernissage : les spectateurs, invités un par un à se glisser dans la peau de l’artiste ont 3 minutes montre en main pour se saisir des outils de démolition et entrer en action, le son de Born Slippy (du groupe Underworld) dans les oreilles. Les éléments composant la pièce sont les formes résiduelles de cette expérience cathartique. Photos : Matthieu Verdeil

COMMUNAUTÉS INVISIBLES — 2018

Berdaguer & Péjus

La Friche la Belle de Mai, Marseille

Depuis 2014, un protocole d’échanges entre Sandra Adam-Couralet, commissaire de l’exposition, et les artistes Berdaguer & Péjus s’est mis en place. Les images et les textes, fruits de ces conversations, seraient toujours partagés si ils ont été le résultat d’une mise en conscience légèrement modifiée ou agissant sur les états émotionnels. L’exposition serait alors la mise en scène de ces « percepts et visions » et, par cette genèse subjective, plongeant volontiers dans les chemins du rêve et de l’inconscient, tenterait ici une version intimiste, non intimidée par les besoins d’une rétrospective ou d’un millésime. L’ensemble de l’exposition découle de cette conception «techno-animiste».

MARSEILLE ARTISTES ASSOCIÉS — 2007

Cédric Alby, Damien Berthier, Rémi Bragard, Corrine Marchetti, Laurent Perbos, Karine Rougier et Lionel Scoccimaro

Musée d’Art Contemporain, Marseille

Une exposition rend compte de trente ans de développement artistique et associatif de la cité phocéenne.

 

VIANDES FORAINES — 2017

Laurent Faulon, Delphine Reist, Jean-Baptiste Sauvage et Thomas Teurlai

La Friche la Belle de Mai, Marseille

Investissant les plateaux 3 et 4 de la Tour, l’exposition est le fruit d’une conversation au long cours entre les artistes Delphine Reist, Laurent Faulon, Jean-Baptiste Sauvage et Thomas Teurlai. Depuis leur résidence de production durant le mois d’août 2016 au sein des ateliers Sud Side de la Cité des arts de la rue, les artistes ont conçu leurs œuvres respectives en résonance les unes avec les autres. Le temps de montage sera la continuation de ce procédé. À la fois contextuel dans son rapport à l’ancienne usine de la Seita, ce projet est aussi à mettre en perspective d’un contexte global de désindustrialisation et de crise du travail. Les questions du faire, du savoir-faire et de la fabrication d’objets sont posées ici sous le prisme de la pratique artistique. Formellement, scénographiquement, c’est tout le champ de l’industrie qui est ici convoqué qu’il s’agisse de chaine de production, ou de son revers, le démantèlement.

 

IN CAMERA — 2014

Graham Fagen et Graham Eatough

La Friche la Belle de Mai, Marseille

Avec In Camera, les artistes prennent pour référence des œuvres littéraires et théâtrales majeures telles que La Belle Vie de Jean Anouilh ou Huis Clos de Jean-Paul Sartre. Ils nous présentent une installation complexe où l’ambiguïté du statut des œuvres disposées participe autant à la compréhension du récit dramatique qu’à la perte de repères. À la fois formes symboliques, éléments de décor et objets performatifs, ces oeuvres cristallisent les tensions au fil de la narration et deviennent l’épicentre de la crise. Le visiteur est alors invité au sein d’un espace clos où quelque chose s’est joué. Les acteurs sont partis, mais le décor reste planté là, comme une étrange invitation à sans cesse rejouer la même scène.

MU — 2010

eRikm

La Friche la Belle de Mai, Marseille

Exposer l’œuvre d’eRikm relève résolument de la rectification. C’est que l’artiste, virtuose des platines et figure incontournable des arts sonores, reconnu internationalement pour ses performances et ses collaborations oscillant entre musique savante et improvisation, voit pourtant son point de départ sur le territoire des arts visuels. Et c’est ce pan, relatif à ce que d’aucun pourrait nommer ses arts premiers, peu visible bien que jamais abandonné de leur auteur, que l’exposition «MU» entend porter sur le devant de la scène.

MAUVAISES RÉSOLUTIONS — 2009

Damien Berthier
Fouad Bouchoucha
Rémi Bragard
Colin Champsaur
Claire Dantzer
Gilles Desplanques
Monsieur Moo
Luce Moreau
Clara Perreaut
Nicolas Pincemin
Stéphane Protic
Karine Rougier
Cathy Weyders

Exposition Collective, 2009 – Performance sonore de Fouad Bouchoucha

 

La Friche la Belle de Mai, Marseille

Partant de la réflexion menée par Stéphanie Moisdon dans un texte publié dans le numéro 349 de la revue Artpress à propos des expositions collectives, et depuis le désir de présenter de tous jeunes artistes de la scène locale, Sextant et plus proposait en début d’année 2009, une exposition inaugurale, et collective donc, intitulée Mauvaises Résolutions à la Friche la Belle de mai.

 

FAITES VOS JE — 2008

Artists Anonymous, Cercle Ramo Nash, Eric Duyckaerts, Claire Fontaine, Anabelle Hulaut, Norma Jeane, Alexandre Lenoir, Edouard Levé, Sylvie Réno, Reena Spaulings, David Vincent

Faites vos Je propose une investigation pour débusquer les stratégies à l’œuvre derrière le choix d’un pseudonyme et/ou la dissolution de l’auteur dans les pratiques contemporaines. Les pièces présentées abordent ainsi, entre autres, des problématiques liées aux notions de dématérialisation de l’œuvre et de l’artiste. Directement emprunté au jargon des croupiers, le titre de l’exposition est une invitation explicite et pressante faite au public à se prêter aux jeux de l’exposition. Au gré d’un parcours ludique et mystérieux, les œuvres font offices de pièces à conviction, empreintes ou autres alibis. Cependant, la reconstitution finale échappe totalement aux règles en vigueur dans la profession du limier. Les je sont faits, rien ne va plus.

La Friche la Belle de Mai, Marseille

CONQUEST OF PARADISE (RDX) — 2006

Christoph Büchel

Quand Christoph Büchel arrive à la Friche en décembre 2005 sur notre invitation, c’est avec curiosité et une légère appréhension que nous lui faisons visiter les quelques 40000m2 qui composent ce grand ensemble culturel abrité dans une friche industrielle, le point d’orgue de ce «safari» étant l’espace de la Galerie et ses salles adjacentes, des « white cubes » surdimensionnés mais parfaitement circonscrits à l’image des architectures écrins de l’art contemporain. Les espaces sont réservés et nous attendons la préfiguration de son projet d’exposition. Bien sûr l’installation s’intéressera à d’autres espacespour rejeter ceux, balisés et aseptisés, de l’art. Et c’est dans des zones annexes, toujours traversées par leur passé industriel, que se déploie l’œuvre de l’artiste : un tuto vidéo pour apprendre à fabriquer un explosif ultra puissant diffusé dans un camion tout droit importé d’Europe de l’Est et installé sur le parking de la Friche.

ENLARGE YOUR PRACTICE — 2007

Wilfrid Almendra, Olivier Babin, Bad Beuys Entertainment, Olaf Breuning, Brody Condon, Stéphane Dafflon, Jochen Dehn, Alain Della Negra, Kaori Kinoshita, Olivier Dollinger, Cyprien Gaillard, Fabien Giraud, Pierre Joseph, Emmanuelle Lainé, Thomas Lélu, Anthony Patti, Julien Prévieux, Maroussia Rebecq, Lionel Scoccimaro, Raphaël Siboni, Jim Skuldt, Laurent Tixador, Abraham Poincheval, et Raphaël Zarka.

La Friche la Belle de Mai, Marseille

Contemporaine de Jackass, mais aussi des jeux en réseau, du paintball, du tuning et autres fan-fictions qui prolifèrent sur le net, et à l’inverse très consciente d’une récente histoire de l’art, la génération d’artistes nés autour des années 80, ne cache pas son goût pour une culture adolescente, avec ses délires de fans, ses super-héros, ses jeux de rôle et sa guerre des étoiles. Au point de ne pas seulement se contenter d’en observer les codes, mais d’incorporer bel et bien ces univers à leurs propres langages artistiques. Avec son titre en forme de spam, l’exposition Enlarge Your Practice se propose de faire le tour de ces pratiques importées dans le champ artistique, et qui ont contribué à élargir massivement le paysage de l’art contemporain.

LES POSSÉDÉS — 2016

Saâdane Afif, Ivan Argote, Neïl Beloufa, Pierre Bismuth, Koenraad Dedobbeleer, Sam Durant, Jimmie Durham, Jean-Pascal Flavien, Mara Fortunatovic, Kendell Geers, Pierre Huyghe, Renaud Jerez, Louise Lawler, Claude Lévêque, Benoît Maire, Mathieu Mercier, Matt Mullican, Roman Ondák, Gabriel Orozco, Anri Sala, Fabrice Samyn, Gérard Traquandi, Oscar Tuazon, Raphaël Zarka, Heimo Zobernig

La Friche la Belle de Mai, Marseille

L’exposition Les Possédés rassemble plus d’une soixantaine d’œuvres contemporaines empruntées à de nombreuses collections privées du sud de la France et attestant de passions partagées. Jouant de la double acception du titre, l’exposition révèle les relations esthétiques, sensibles, prospectives que des collections privées cultivent entres elles et propose de mettre en lumière certaines de ces conversations singulières que chacune entretient avec les artistes.

Nouvelles productions, réactivations, confrontations inédites, monumentales ou domestiques, les œuvres des 24 artistes sélectionnés sont installées au sein de trois scénographies spécifiques afin d’en révéler la grande diversité et les engagements partagés.

FOMO — 2015

Acronyme désignant le syndrome Fear Of Missing Out, l’exposition FOMO est une invitation à se saisir des nouvelles formes épistolaires monopolisées par les réseaux sociaux, au cœur d’une zone technologique ambiguë qui fait du présent « un futur passé ». Suscitant des perceptions inédites dans le champ de la création contemporaine, l’exposition présente une série de pièces réalisées pour l’occasion mais également des travaux historiques qui mettent en perspective ces enjeux diachroniques propres à la contemplation d’un paysage reconstruit.

Forme séquencée sur les trois plateaux d’exposition de la Tour Panorama — aube, zénith, crépuscule — le projet curatorial, qui s’étend sur près de 2000m2, se construit tel une pérégrination à travers différentes pratiques artistiques à la croisée de différentes temporalités, et le visiteur est acteur de ce voyage.

 

avec

Scoli Acosta, Robert Breer, Rémi Dal Negro, Tacita Dean, Stefan Eichhorn, Omer Fast, Mounir Fatmi, Anne-Valérie Gasc, Dominique Gonzalez-Foerster, Marina Gadonneix, Pierre Huyghe, Ann Veronica Janssens, Norma Jeane, Gordon Matta-Clark, Anita Molinero, Robert Montgomery, Alexandra Pirici, Elisa Pône, Stéphane Protic, Random International, Ryder Ripps, Fabrice Samyn, Jean-Baptiste Sauvage, Melanie Smith, Daniel Steegmann Mangrané, Stéphane Thidet, Penelope Umbrico.

Commissariat : Véronique Collard Bovy, Léo Guy-Denarcy, Caroline Hancock, Natalie Kovacs

Friche la Belle de Mai, Marseille

Airclubbing — 2004

une exposition de Alexandre Perigot

Friche la Belle de Mai, Marseille

Avec Airclubbing, Alexandre Perigot renverse le fonctionnement même du spectacle et son corrolaire, La Star, révélée comme une enveloppe vide et décevante. Il y questionne les principes d’identification et d’illusion de célébrité par l’affirmation d’une inversion : la célébrité non plus comme effet, mais comme cause ! L’artiste poursuit sa mise en faille d’une société contemporaine devenue société spectacle. Ses dispositifs testent notre capacité à en déconstruire les systèmes illusionistes. Il démonte les mécanismes du divertissement à tout prix en s’appropriant ses codes de jeu et de temps réel, en situant son travail non pas du point de vue de la scène, mais plutôt des coulisses du spectacle, l’envers du décor, à l’endroit.

Le soir du vernissage, se déroule la finale départementale des championnats de France de Air Guitar au Cabaret Aléatoire. Concept déboulé en France en 2003 qui propose aux Jimi Hendrix de la guitare invisible de devenir Rock-Star le temps d’une soirée. Façon de rejouer sur un mode festif et musical l’illusion de célébrité.

L’exposition Airclubbing met en scène quatre pièces installées sur deux sites de la Friche, la Galerie et le parvis de la “cartonnerie” : Café des Sports (2004), Dumbo Délire (2004), Radio Popeye (2002), Blondasses (2002) et Maison témoin, la maison d’Elvis (2004)

 

Exposition In Camera, Friche la Belle de mai, Marseille — 2014

Graham Eatough & Graham Fagen

In Camera, 2014
Extrait de la performance théâtrale diffusée lors de l’exposition.

Directeur de la photographie : Holger Mohaupt
Opérateur lumière et caméra : Chris Nelms
Son : Cameron Mercer
Montage : Holger Mohaupt
Acteurs : Pascal Rozand (le valet), Laurent Moreau (Garcin),
Marion Bottollier (Ines), Aude Candela (Estelle)
Assistants réalisation : Gilles Pourtier, Anne-Claire Broc’h

gethan&myles

The Last Swallow, 2012
Erosion et éclosion, vie et mort, le plaisir d’un coucher de soleil et d’une gorgée de bière… The Last Swallow de gethan&myles est une installation vivante – et mourante – engendrée par la chaleur corporelle du public. Photos : Gethan&Myles

48h Chrono, Friche la Belle de Mai, Marseille — 2012

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