Résidences Méditerranée

→ Appel à candidatures 2024 en cours

Depuis 2015, la Friche la Belle de Mai et l’Institut Français du Maroc développent le programme Résidences Méditerranée.
Rejoint en 2017 par l’Institut Français d’Algérie, en 2018 par l’Ambassade de France en Iran et en 2020 par l’Institut Français d’Égypte, ce dispositif a pour objectif l’accueil d’artistes émergent·es transdisciplinaires d’Algérie, du Maroc, d’Égypte, et d’Iran, à Marseille et d’encourager leur mobilité en Méditerranée :
cette résidence à la Friche la Belle de Mai leur assure un cadre de recherche et de création sur mesure leur permettant de développer leurs projets en cours et de découvrir les scènes territoriales.
Fræme a pour mission d’accompagner les artistes de ce programme afin de créer de nouvelles synergies et de favoriser la visibilité de leurs pratiques artistiques. De 2019 à 2021 le Fonds de Dotation Compagnie Fruitière s’est associé au dispositif proposant un projet intégrant le territoire de l’Afrique Subsaharienne à cette dynamique. Ainsi, les artistes émergent·es camerounais·es Justine Gaga & Abdias Ngateu ont été accueilli·es à la Friche lors de résidences également sous le tutorat de Fræme.

Infos et visites auprès de Léa Lascaud : ll@fraeme.art

Othmane Ouallal — Maroc

Résidence du 28 août au 28 novembre 2023
Avec l’Institut français du Maroc

Othmane Ouallal est un artiste pluridisciplinaire dont le travail se situe au croisement entre le graphisme, l’installation sculpturale et la composition sonore. Après une formation aux Beaux-Arts de Casablanca, il a opté pour des études supérieures en design graphique à l’Ecole Supérieure des Arts Visuels (Marrakech). Ouallal s’est inscrit dans un processus de recherche et de création, à la fois plastique et visuelle, autour de la mémoire collective et le patrimoine local (matériel et immatériel), notamment l’héritage de son village natal, l’oasis de Tazarine. Sa pratique artistique et sa vision esthétique sont particulièrement influencées par l’anthropologie culturelle, l’écologie et les archives.


TANAST, 2021

Yasmina Ouahid — Maroc

Résidence du 11 avril au 11 juillet 2023
Avec l’Institut français du Maroc

Yasmina Ouahid, artiste marocaine, vit et travaille entre Paris et Tetouan. Née en 1993 à Tétouan et diplômée de l’Institut National des Beaux Arts de la même ville en 2015, elle part ensuite s’installer à Paris où elle obtient en 2018 un Master en création et plasticités contemporaines de l’université Panthéon Sorbonne.
L’artiste a été très imprégnée par la ville de Tétouan où elle a grandi. Son environnement socio-culturel regorge de rituels et de pratiques liés à l’esthétique corporelle, l’apparence vestimentaire, la culture florale, le travail manuel et les métiers textiles tenus par les femmes. Sa pratique compte généralement sur la recherche, la documentation, l’expérimentation et la manipulation. Il s’agit d’un travail d’assemblage, de recyclage, de construction de formes dans un espace, sur un support et parfois de détournement ou de modification d’objets.
L’artiste interroge le pouvoir des images publicitaires et leur rôle dans la domination sur les consommateurs, l’hybridation culturelle et la décadence des identités culturelles.
→ Instagram 


Dispositif 02Dessin et broderie sur papier, 2021

Hallima Imane Zoubai — Maroc

Résidence du 11 avril au 11 juillet 2023
Avec l’Institut français du Maroc

Hallima Imane Zoubai est une artiste visuelle basée à Fès. Entre 2015 et 2019, elle a étudié le Malhoun, l’Oud et le solfège au conservatoire de musique. Elle a co-fondé le collectif Mouhawalat après avoir été diplômée de l’Institut national des beaux-Arts de Tétouan en 2020.
Sa pratique artistique est basée sur l’observation, la recherche et l’expérimentation à l’intersection des matériaux naturels et poétiques. L’artiste s’intéresse à la visualisation de l’oralité en explorant ses rythmes et ses différentes manifestations dans la matérialité des paysages musicaux. Dans sa recherche artistique, elle touche également au domaine de la géo-musicologie, qui porte sur les manières dont le paysage est préservé et reflété dans les connaissances culturelles. Avec l’intention de maintenir vivante la transmission orale des connaissances et des imaginaires du lieu, l’artiste travaille avec différents médiums : enregistrement sonore, performance, installation, sérigraphie et dessin.

Healed, beads embroidered on a Bendir, 2022, Courtesy Ymane Fakhir 

Ahmad Karmouni — Maroc

Résidence du 24 août au 22 novembre 2022
Avec l’Institut français du Maroc

Diplômé de l’Institut National des Beaux-Arts de Tétouan, il vit et travaille entre la France et Maroc.
Ahmad s’intéresse à la matière dans son état brut, principalement le sel, une matière particulièrement chargée d’histoire, de sens et de croyances envers laquelle il a développé une sensibilité et un intérêt particuliers. Son champ d’expérimentation touche à plusieurs médiums tel que le dessin et l’installation, ainsi que les techniques d’impression (gravure, sérigraphie, monotype, etc.)
L’artiste interroge, à travers son travail artistique, la position et les connotations qui entourent le sel à travers l’histoire des civilisations ainsi que sa nature chimique et minérale. Il en est de même pour les matières qu’il découvre, au fur et à mesure de sa recherche, tel que le cuivre, la chaux, etc.

Diyae Bourhim — Maroc

Résidence du 23 août au 23 novembre 2022
Avec l’Institut français du Maroc

Née à Rabat en 1999, Diyae Bourhim développe le projet « Maisons à Vendre », un projet initié en 2021, lors d’une résidence artistique à Tanger, sur les habitats de sa médina. Il questionne le territoire du sensible à travers une contemplation introspective. Cette réflexion qui se tourne vers l’intime viens re-narrer les récits de vie qu’une maison, un foyer, pourrait évoquer. À travers des médiums tels que la sculpture, la broderie, la sérigraphie, et la photographie, Diyae Bourhim explore les croisements de l’intime et du public qui s’expriment par le biais de l’habitat, et les différentes possibilités plastiques et visuelles qu’il peut offrir.  À la recherche des formes architecturales de l’intimité, je construirai des foyers ayant comme édifice, les récits et mémoires accumulées de ses habitants.

 

Mehdi Ouahmane — Maroc

Résidence du 11 avril au 11 juillet 2022
Avec l’Institut français du Maroc

Né à Casablanca, Mehdi Ouahmane vit et travaille à Mohammedia. Diplômé de l’Institut National des Beaux-Arts de Tetouan au Maroc (2019) l’artiste développe à travers différents médiums allant du dessin à l’installation, une réflexion politique et écologique autour du concept de consommation des croyances. Son travail a été montré à plusieurs occasions, notamment : au Mahal Art Space, Tanger, Maroc (2022), à la Galerie Alyssart, Rabat, Maroc (2020), au 18, Marrakech, Maroc (2019), ou encore à la galerie GVCC, Casablanca, Maroc (2018). Il est lauréat du Prince Claus Seed Award (Amsterdam, 2021) et du Young African Artists Prize (Toronto, 2018).

 

L’Homme jaune — Algérie

Résidence à partir de novembre 2021
Avec l’Institut français d’Algérie

Né en 1989 en Algérie, l’artiste se dit « jaune » comme le Christ de Gauguin, ou comme un sourire hypocrite de Dahka Safra, et fait des cafés populaires son atelier par excellence. Les connotations subversives que son travail véhicule le pousse d’abord à exposer illégalement sur les murs de la ville, pratique qu’il poursuit encore aujourd’hui. Reconsidérée, son œuvre picturale transite dans de nombreuses expositions à Alger, Tunis, Casablanca, Madrid ou encore à Londres, comme dans de nombreuses foires d’art contemporain. À travers son alter-ego, l’artiste algérien élabore « Désoriental-Is-Me », concept de désorientation ou « désorientalisation » visant à détourner certains folklores et codes picturaux issus de chefs-d’œuvre orientalistes, confrontant la construction vernaculaire de l’identité à l’ère de la mondialisation.

Image : Le selfie de Klimt, Acrylique sur toile. 195 x 130 cm (détail)

 

Nabila Halim — Maroc

Résidence à partir de septembre 2021
Avec l’Institut français du Maroc

Née au Maroc en 1989, Nabila Halim vit et travaille à Nancy, en France. Au prisme de l’autobiographie, Nabila Halim exploite le sujet de son cancer ; catalyseur important de sa création plastique, dont découleront de nombreuses thématiques. Ses réalisations prennent forme sous différents médiums et interrogent ainsi la place de son corps de femme, habité par la maladie, dans la vie publique et privée. Oscillant entre intimité frontale et distanciation métaphorique, ses travaux sont inhérents à une recherche d’introspections. Par extension son travail s’oriente actuellement vers les notions de migrations, de mouvements et d’héritages, ces œuvres s’efforçant à cultiver les mémoires personnelles par leur matérialisation, par la transmission, dans un entre-deux mouvant, culturel et territorial. Du sentiment de “l’étrangère”, sur laquelle elle projette parfois une réalité fantasmée, plus supportable, afin de donner à son récit une forme collective, universelle.

Image : The twins, Jérusalem et Bnei Brak, 2017. 8 photographies, dimensions variables. 

Badr El Hammami — Maroc

Résidence à partir de septembre 2021
Avec l’Institut français du Maroc

Né en 1979 au Maroc, Badr El-Hammami vit et travaille à Marseille. Il est souvent question d’altérité dans la production artistique de Badr El Hammami, de négociation, de co-construction et d’échange. Dans de nombreux projets, sa pratique s’envisage in situ dans la relation qu’il peut mettre en place avec les personnes qui l’entourent. Les notions de déplacement, de migration, de frontière et de politique traversent des problématiques plus personnelles liées à la mémoire et à la famille. À travers des gestes simples ou des réalisations plus complexes se construisant dans la durée, Badr El-Hammami élabore une œuvre dans laquelle la circulation de la parole apparait comme une nécessité vitale. Ce qui s’oublie et ce qui reste, Musée Nationale de l’Histoire de L’immigration, cur : Meriem Berrada et Isabelle Renard, Paris (2021) ; Moroccan Trilogy, Art and Culture in Morocco from 1955 to 2020, cur : Abdellah Karroum, Musée Reina Sofia, Madrid, Espagne (2021) ;  Elévations/ Mouvements, cur : Carole Fékété, Casa Conti Ange Leccia, Oletta, Corse (2020) ; MANIFESTA 13, Rencontres : Retracer les Fractures Au travers de l’Ecoute, du Mouvement, de la Restitution et de la Réparation, Marseille, France (2020) ; Rencontres photographiques de Bamako, 12 ème édition, cur : Bonaventure Soh Bejeng Ndikung, Bamako, Mali (2019); Biennale de Dakar, dir. artistique : Simon Njami, Dakar, Sénégal (2016) ; Biennale du Bénin, Inventer le monde, l’artiste citoyen, cur : Abdellah Karroum, Cotouno, Bénin (2012)

Image : Entre nos mains, 2021. Photographie numérique, objets de souvenirs, cartons, 80 x 60 cm. Friche la Belle de Mai, Marseille. 

Abdias Ngateu — Cameroun

Résidence à partir de juin 2021
Avec le Fonds de Dotation Compagnie Fruitière

Abdias Ngateu est un plasticien camerounais né en 1990 qui vit et travaille entre Douala et Yaoundé. Artiste autodidacte, il est Lauréat de plusieurs prix à l’instar du prix Pascale Martine Tayou et de l’Institut Goethe du Cameroun. Abdias Ngateu souhaite orienter sa résidence autour de la réflexion suivante : près de la moitié de la superficie communale est en territoire naturel inconstructible. De par sa ville très accidenté avec des rues parfois très pentues, Marseille ville est de naturellement bornée d’insécurités et d’accidents naturels. Écoles surchargées, insécurités, vandalisme, sont les maux récurrents qui regorgent au premier entendement du nom Marseille. Marseille comme toutes les autres villes du monde, est le point focal du désordre urbain et de la précarité urbaine.

Image : Ready to go, 2018, acrylique sur toile, 160 x 130 cm

Justine Gaga — Cameroun

Résidence d’octobre à décembre 2019

Justine Gaga est née en 1974 à Douala où elle vit actuellement. Dès son enfance, elle admirait les photographies et les plaques publicitaires qu’elle observait en ville. C’est ce qui la conduite en 1996 à apprendre la sérigraphie. Dans les ateliers de Joe Kessy, Sabastiene et Viking, Justine s’initie à la peinture, travaillant le sable, la terre, le papier. Justine Gaga rencontre Goddy Leye qui lui propose une résidence à Art Bakery à Bonendale, Douala. Depuis le OFF de la biennale de Dakar en 2006 avec le projet Exitour, elle a participé à de nombreuses expositions : lauréate de Culture France ( Visa pour la création) à Gaborone au Botswana, en 2008, lauréate de la bourse UNESCO Aschberg en Colombie en 2010.

Image : Indignation, 2014

Ryma Rezaiguia — Algérie

Résidence d’août à novembre 2019

Dans cette résidence Ryma Rezaiguia souhaite orienter sa recherche sur les cités qui sont construites par l’architecte Fernand Pouillon. Elle a commencé à réaliser une œuvre diptyque “Visage Urbain” dans la résidence des ateliers sauvages au moins de Juillet 2019 et dans cette œuvre elle y présente le détail des immeubles de Diar el mahçoul et la composition de la cité entre le plein et le vide, la disposition des constructions et aussi la philosophie de Fernand Pouillon qui a divisé la cité en deux ensembles, était appelée « confort normal » et était destinée à la population européenne ; la partie sud, plus en retrait, était appelée « simple confort » et était destinée à la population arabe. Et même les motifs de décoration sont très différents entre les deux pôles de la cité. Et ce qui l’intéresse aussi c’est l’histoire de la pierre taillée qui a été transportée de la France vers l’Algérie et à Marseille, on trouve aussi l’aménagement du port. Ces deux exemples d’immeubles ont été construits par Fernand Pouillon en utilisant des pierres issues de la même carrière, qui est celle de Fontvieille.

 

Said Rais — Maroc

Résidence d’août à novembre 2019

Said Rais est un artiste diplômé de l’Institut national des beaux-arts de Tétouan. Ses œuvres conceptuelles reposent sur des supports mixtes : vidéo, conception sonore, mais aussi installation interactive, performance, photographie et dessin. Son travail explore les relations entre art et technologie et interroge les enjeux sociétaux et écologiques. Il s’intéresse particulièrement à «l’intervalle qui articule le flux des événements quotidiens dans un monde en équilibre permanent».

 

Khadija El Abyad — Maroc

Résidence d’août à novembre 2019

Khadija El Abyad est une artiste visuelle pluridisciplinaire née en 1991. Diplômée de l’Institut National des Beaux-Arts de Tétouan en 2017, Khadija El Abyad traite dans son travail les questions de l’identité, de la condition humaine et de la souffrance. Cela se matérialise dans son travail à partir d’image du corps, réinventée sur les différents supports qu’elle manie : la vidéo, la photographie, l’installation ou encore le dessin. Lors de sa résidence à la Friche, elle mènera un travail sur la notion du voile, vêtement à caractère religieux, sacré, aujourd’hui en une étiquette traditionnelle et socio-politique. La relation entre la symbolique du voile et son aspect matériel sera centrale dans sa réflexion et s’exprimera à travers une installation faisant appel à de multiples matériaux, allant de cheveux naturels à des collants chair fins, en passant par la laine et le silicone.

 

Atefeh Khas — Iran

Résidence d’août à septembre 2019

La nature est le lieu de son inspiration. Performance, installation de fibres, projets spécifiques in situ, film et photographie, chaque projet est abordé sous l’angle de son rapport à l’espace naturel.

 

Sara Ouhaddou — Maroc

Résidence d’avril à juillet 2019

Sara Ouhaddou est une artiste plasticienne née en 1986, qui vit et travaille entre Paris et Marrakech. Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Arts Olivier de Serres à Paris, elle explore dans son travail la relation entre la tradition artisanale des pays arabes et le monde de l’art contemporain ainsi que le rôle que jouent l’artisanat et les métiers traditionnels dans l’expression et le compréhension d’une culture.

À la Friche, Sara Ouhaddou poursuit son travail de recherche sur les peuples antiques et les traces qu’ils ont laissé dans le monde contemporain. En allant à la rencontre des artisans, héritiers de la mémoire, elle souhaite documenter les traces physiques laissées à Marseille par ces peuples, pour les connecter et les croiser avec ses précédentes recherches. En effectuant ces observations sur différents continents, Sara Ouhaddou tend à dépasser l’interprétation individuelle d’une culture et de son artisanat, en donnant une dimension universelle à ces procédés.

 

Sido Lansari — Maroc

Résidence d’août à novembre 2018

Sido Lansari, artiste plasticien, vient écrire son nouveau projet Je m’appelle Mohamed. Il est l’auteur de Papa suce et Maman coud (2013), une série de canevas brodés de phrases salaces, un projet né dans le contexte des ‘Manifs pour tous’ en France.

 

Mohammed Laouli — Maroc

Résidence d’août à novembre 2018

Mohammed Laouli vient poursuivre son travail Ex-voto à travers lequel il met en tension la violence de l’histoire coloniale avec la douceur d’un remerciement. Des installations, vidéos et photos viendront compléter ses plaques de marbre gravées à la façon des ex-voto.

 

Nafie Ben Krich — Maroc

Résidence d’août à novembre 2018

Nafie Ben Krich développe son œuvre Art & domestication. Issu d’un milieu modeste, c’est en observant les poules que son père élève et vend qu’il développe sa pratique esthétique et traduit plastiquement les problématiques sociales qu’il se pose : “ Comment l’environnement peut domestiquer l’individu ? Quel est l’objectif de l’homme dans la domestication de l’autre ? ”

 

Yassine Balbzioui — Maroc

Résidence d’août à novembre 2018

Yassine Balbzioui inscrit sa résidence dans le cadre d’un projet intitulé Poisson pêche va au ciel, une exploration de l’univers aquatique passé au filtre de cette maxime digne de l’esprit Fluxus. Dans la continuité de sa démarche artistique, de son travail autour du déguisement et de la dissimulation, l’artiste souhaite ici créer une nouvelle série d’œuvres, empreinte d’humour et d’ironie. Peintures, photographies et vidéos, décors, masques et affiches, sont autant de langages utilisés par Yassine Balbzioui pour ses oeuvres, perçues souvent comme de véritables mises en scènes.

 

ElMeya — Algérie

Résidence d’août à novembre 2018

ElMeya, de son vrai nom Maya Benchikh El Fegoun, est une artiste peintre algérienne. Dans son travail pictural elle traite des sujets qui touchent à la société nordafricaine et méditerranéenne contemporaine. On y retrouve les rites, les mythes, le sacré, la sexualité, le corps, la violence, la mort ; l’artiste se réfère à l’anthropologie, l’histoire, la sociologie, ainsi qu’à l’histoire de l’art, ce qui donne une double appartenance à sa peinture. Entre le réel, une approche presque documentaire et l’onirisme, sa peinture se donne à voir comme un objet-monde étrange, familier et intime. On retrouve également dans sa peinture le corps. Elle peint ses personnages à échelle humaine. Elle dit : « J’aime qu’on soit à égalité face à mes personnages ».
Des corps roses, blancs, bruns, lourds, plastiques, avec beaucoup de texture, ce qui leur donne vie, « J’aime qu’on les ressente, les vives et qu’on les pense ». Elle travaille essentiellement sur du grand format. Ainsi, elle pousse le regardeur à voir et plonger dans l’univers de la toile et à être saisi. Il y a dans l’oeuvre d’EL MEYA l’urgence d’être dans l’individuel et le pluriel, d’approcher une société vivante et en mouvement.

→ portfolio

Sofiane Zouggar — Algérie

Résidence d’août à novembre 2018

Sofiane Zouggar est né en Algérie en 1982, après avoir obtenu son diplôme en 2010 à l’École supérieur des beaux-arts d’Alger, il décida de travailler sur les questions socio-politiques en Algérie en créant de l’interaction entre le public et ses œuvres. Depuis 2013, il travaille sur la décennie noire en Algérie (La violence dans les années 90) à travers une recherche personnelle sur les archives collectives et individuelles et d’entretiens lui permettant de constituer ses propres données. Les archives images et documents devient un support très important dans sa démarche artistique, où il a mis en évidence la lecture de l’archive qui change avec les transformations économiques et politiques dans la société. Il utilise différents supports comme le dessin, la photographie, la vidéo et les installations.

 

Melika Shafahi — Iran

Résidence de septembre à octobre 2018

La carrière artistique de Melika Shafahi a débuté en 2006 lorsqu’elle commença à dévoiler son travail dans les galeries de Téhéran. Elle souhaite montrer au travers de son travail photographique une partie immergée du quotidien Iranien, la vie privée de sa génération née après la révolution de 79 et éloignée du fondamentalisme religieux.  Son focus artistique porte sur la contradiction entre la vie privée et publique des Iraniens. Elle révèle une partie de la culture occidentale qui est injectée dans la vie de cette jeunesse.

 

 

 

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